Guichenon, Hist. de Bresse: de gueules, à une fleur de lys d’or.
Cimier: Un taureau issant d’or.
Supports: Deux levriers d’argent accolés d’or.
La maison d’Andelot remonte son ascendance à Achard d Andelot ou d’Andelost, chevalier, vivant en 1200; pour le salut de son âme, Guillaume, son fils, donna en 1240, aux religieux de Seillon, certains prés appelés de Laval. – Différents titres aux Archives nationales (P 1391, c. 596 à 598, etc.) témoignent que Renaud d’Andelot avait acheté d’Antoine de Beaujeu, le 20 août 1376, la châtellenie de Villeneuve, en Dombes; il la revendit, le 12 octobre 1407, au duc de Bourbon.
On trouve des deux les d’Andelot possessionnés au Bois, par suite d’alliance avec l’héritière de la maison du Bois, Marguerite de Loysia, dame du Bois, au XIIIe siècle, à Marmont en Revermont, quelques années plus tard, au Verneys dans le milieu du XVIe siècle, à Montfort (1588 – 1645), Lessot et Borsiat; il s’éteignirent dans Baptiste d’Andelot de Pressia, qui ne laissa que deux filles, lune, Anne, mariée à Jean de Foudras, et l’autre, Marie, femme de Jacques d’Apchon de Saint-Germain. – Le fief des Terreaux, autrement fief de Lintoge,
possédé par les Chartreux de Montmerle, avait été reconnu, en 1430, en faveur de Jean d’Andelot, baron de Pressia, par Guyot de Lintoge.
– Il existait en Franche-Comté une famille d’Andelot, avec des armoiries différentes, sous le nom d’Andelot -Myons ; l’opinion de Guichenon est qu’elle est étrangère aux Andelot de Bresse. Lachesnaye rapporte les généalogies.
– Remarques critiques de Ph. Collet, Mss., 1782. – La maison d’Andelot de Pressia, différente de la maison d’Andelot de Coligny, est très-ancienne.